un projet supplémentaire ! comment en faire une motivation supplémentaire ?

Parmi mes clients se trouvent de nombreux hôteliers. Indépendants, franchisés, appartenant à un grand groupe, j’ai de tout (et plein de bonnes adresses du coup…  mais ce n’est pas le sujet).

Ces directeurs, tous passionnés ou presque, ont les mêmes contraintes de rentabilité, de polyvalence, de mobilité du personnel (trop mobiles ou trop immobiles, rarement au milieu), d’horaires décalés et difficiles, le tout dans un quotidien routinier et avec des niveaux de salaire assez bas.

Quadrature du cercle pour la plupart, challenge pour quelques uns !

« cette année nous avons travaillé avec mon équipe sur 42 projets. Malgré une somme de travail immense, c’est ce qui a redonné du peps à toute l’équipe.’

mais comment a t’il fait ?

– il travaille avec ses collaborateurs depuis longtemps, a gagné leur confiance

– il a de bons résultats globaux

– il est sollicité par le groupe, « sélectionné » parmi tous les hôtels de la marque et le fait savoir

– il présente cela comme une sortie du quotidien et de l’ennui, il est entendu

– il fait de chaque occasion une opportunité de travailler en laboratoire, de tester, de développer la créativité et les compétences de chacun

– il valorise chaque tentative, écoute, remercie

– il rend visible les collaborateurs dans les projets

Aujourd’hui, l’hôtel reste un petit hôtel de province, mais c’est « le » petit hôtel de province qui va de l’avant, cela se sait et cela attire les convoitises, et même les clients !

Bravo Bruno !

 

Valentine Chapus-Gilbert

A propos de la chance…

A l’occasion, allez sur le site

http://www.youtube.com/watch?v=5B7ocazsr_0

et regardez cette vidéo : nous l’avons trouvée intéressante

La réussite une question de chance? Philippe Gabilliet, Professeur ESCP Europe

Philippe Gabilliet est professeur (affilié, puis associé) en comportement organisationnel à ESCP Europe depuis 1995. Il intervient dans les domaines de la prospective managériale, du développement

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Se faire coacher n’est pas toujours confortable

Dernière séance d’un coaching, celle du bilan… En général conduite par le coaché, en présence du coach et parfois du manager qui a commandité (et qui paie) le coaching.

Les questions abordées tournent autour de :

– quelles prises de conscience ? quel changements sont en-cours ? quels changements ont été observés dans votre entourage ? quels retours de votre hiérarchie ? Que reste t’il à faire ?

–   connaissance de vous-même : quelles évolutions sont entamées à partir de nos échanges ? quels atouts nouveaux ? quelles faiblesses à travailler pour poursuivre vos objectifs ?

–  quelles perspectives pour votre avenir ?

–  quel est votre vécu du coaching ? si c’était à refaire, que feriez vous de la même manière ou différemment ?

Ici le coaché a pris conscience de beaucoup de choses, a démêlé ses contradictions, a trouvé ses forces, des repères, il est satisfait. Son entourage immédiat a même observé des évolutions, des progrès de fond.

« c’est bien, ce coaching n’a pas toujours été confortable » finit-il par me dire ! Confronté parfois à ses propres questions, obligé d’y répondre (pour lui et pour rompre le silence), il a « gagné ses réponses », « mérité » ses décisions, même s’il a dû pour cela passer par l’inconfort.

Il termine par ses mots « un coach n’est pas là pour vous redonner confiance, vous booster le moral, c’est vous qui le faites en prenant vous-même conscience des choses, profondément ».

Valentine Chapus-Gilbert