Et si vos projets étaient pilotés?

On ne le répètera jamais assez que les points d’avancement avec son client sont incontournables, utiles, nécessaires,…..

Pourquoi ?

Parce qu’au démarrage d’un projet, tout est beau, nouveau, pas l’ombre d’un nuage à l’horizon. Le client pense souvent que, faire le point à une fréquence régulière est superflu. Et pourtant…..

Un projet ne se passe jamais comme on l’a prévu, il y a des aléas, de nouveaux choix à faire, des arbitrages,…et j’en passe. Le projet se déroule dans un univers incertain, on avance en marchant (le « on » pour le client et le consultant).

C’est, pendant ces moments privilégiés (« point d’avancement »), prévus à l’avance sur toute la durée du projet que les échanges sont importants, nécessaires et incontournables. Ils reflètent clairement ce qui a été réalisé pendant la période passée et ce qui sera réalisé pour la période à venir. Le client voit l’avancement du projet, comprend ce qui est fait et comment. Cette démarche rassure le client et lui permet de maîtriser le projet : de le piloter. Cette réunion permet aussi d’exposer les risques éventuels ainsi que d’inscrire les décisions prises pour la suite du projet. La continuité d’un projet n’est pas automatique….

En général, un point efficace dure une heure. Un compte rendu synthétique est réalisé et diffusé aux parties prenantes et chacun réajuste sa route en fonction des décisions prises.

Les bénéfices du pilotage sont nombreux :  gain de temps (grâce à la régularité), gain d’énergie, confiance mutuelle (entre le client et le consultant), discussions construites et argumentées (puisque un point d’avancement se prépare…), décisions prises tournées vers l’action,…..

Et vous, vous faites régulièrement des points d’avancement sur vos projets ?

Marine COUSIN-BERNARD

« A plusieurs on va plus loin… »

C’est sur cette formule prononcée par l’un d’entre eux que s’est terminé hier le cursus de formation d’une promotion de 10 cadres que j’ai accompagnés pendant un an. Il a exprimé ainsi sa conviction et sa satisfaction qu’en groupe et avec un groupe on peut non seulement faire progresser sa pratique individuelle mais aussi développer de la compétence collective.
J’ai pu moi aussi, dans ma posture de consultant, observer comment au fur et à mesure des séances mensuelles l’état d’esprit d’équipe s’est établi, comment les participants se sont impliqués de plus en plus activement dans les réunions. Leur participation individuelle est devenue plus riche grâce à la qualité de leurs relations interpersonnelles qu’ils ont su nouées au fil des rencontres.

Lors de la séquence de déclusion, ils ont spontanément inclus dans leurs bilans personnels des signes de gratitude envers le groupe :

« … vous avez vécu mon évolution autant que moi, j’ai vraiment beaucoup appris, grâce à la bienveillance du groupe qui m’a mise à l’aise… »
 » …j’ai beaucoup appris par la confrontation de vos réactions à mes réactions… »
« …j’ai réussi à mieux m’affirmer et j’ai pris conscience qu’on ne peut pas attendre un changement chez les autres sans enclencher un changement en soi… »
« …l’année m’a fait mûrir au travers du regard et du vécu des autres… »

Ces manifestations de gratitude réciproque entre professionnels m’ont confirmé une nouvelle fois que cela vaut sacrément le coup d’oser être acteur dans l’entreprise !

Elizabeth Gauthier

Le jeu : une source originale d’apprentissage

Jeu de quoi parle-t-on ?
Le jeu est souvent défini comme une activité divertissante, soumise ou non à des règles, pratiquées en général par les enfants par simple plaisir.
Elle est caractérisée par l’accent mis sur les moyens plutôt que sur la fin (le processus est plus important que l’objectif ou le but final).
Le jeu permet la flexibilité avec l’utilisation d’objets (cartes, morceaux de bois, …) Cela favorise de nouvelles combinaisons ou les rôles sont joués d’une nouvelle manière. Enfin « l’affect positif », les participants sourient souvent, rient et déclarent aimer jouer. Les participants s’investissent dans le jeu en temps et en énergie.

Une source originale d’apprentissage
Tout apprentissage implique des répétitions qui peuvent paraître insupportables à celui qui apprend, quand elles se font au travers d’exercices mais qui viennent naturellement s’il cherche à progresser dans un jeu.
Les notions de sérieux et d’effort se retrouvent dans le jeu à travers la volonté de réussir ou de gagner.
Le jeu est essentiel dans le développement social : il favorise l’interaction avec les autres.
En tant que source d’apprentissage, le jeu offre de multiples avantages. D’abord, il permet à chacun d’apprendre à son niveau et à son rythme, seul ou en groupe. Face à un public hétérogène, que constitue un groupe, le jeu s’adresse de façon équitable à tous les participants sans avoir tendance à cibler plus particulièrement un même niveau de participants.
Ensuite, face à une difficulté, les réponses apportées sont moins stéréotypées que celles d’un exercice et chacun peut offrir sa vision personnelle sans crainte d’être ridicule. Plus libre dans le jeu, l’apprenant y exprime sa personnalité (pugnacité, résignation, découragement,…).
Enfin, dans le jeu, l’échec n’est pas sanctionné et il existe toujours la possibilité de se rattraper.

Le jeu est partout
Il semble impossible d’imaginer qu’on puisse un jour découvrir un groupe humain dans l’existence duquel l’activité de jeu serait totalement absente. Les jeux sont des constantes de culture dont les formes peuvent varier d’une aire culturelle à une autre.
L’universalité du jeu le désigne comme un élément fondamental de la condition humaine.
Le jeu est un invariant humain.

Marine COUSIN-BERNARD

La philosophie de la conduite de projet

 Mener un projet c’est un état d’esprit : enthousiasme et exigence
 Utiliser son « bon sens » et son sens de l’humour
 Se poser avant de « foncer tête baissée » dans l’action est essentiel si l’on ne veut pas passer à côté de l’objectif et éviter de consommer des ressources inutilement
 Il est nécessaire de se remettre en cause souvent pour être sur le bon chemin et être à l’écoute de ce qui se passe (environnement au sens large)
 Il y a mille façons d’atteindre les objectifs de projet, la votre sera la bonne
 Partager votre vision avec dans un premier temps le commanditaire, le comité de pilotage, puis l’équipe projet et enfin les acteurs de l’entreprise
 Donner envie aux Hommes de l’entreprise d’être « auteur » des transformations en les impliquant dés le démarrage d’un projet
 Communiquer de façon sincère et authentique tout au long d’un projet

Marine Cousin-Bernard

Etre acteur de sa vie selon Charlie Chaplin

Notre coup de coeur de cette fin d’année pour vous donner de l’élan pour être acteur dans l’entreprise en 2011…

Le jour où je me suis aimé pour vrai

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hu, je sais que ça s’appelle Respect.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grand plans , j’ai abandonné les méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’ Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir ,mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.
Tout ceci est Savoir vivre !
Charlie Chaplin

La fermeté et la chaleur : le paradoxe d’un chef de projet heureux ?

Ce matin, j’étais en compagnie d’un chef de projet qui a la responsabilité de projets stratégiques au sein de son entreprise.
C’est un chef de projet heureux : heureux de mener des projets malgré leur complexité, malgré des inconnues, malgré des imprévus, malgré une charge de travail importante,…Comment s’y prend t-il ? Sa réponse est la suivante :
« Je dirige des projets et j’ai acquis une certaine légitimité non seulement due à mon âge avancé et à mon expérience mais par mon principe : de la fermeté et de la chaleur.
La fermeté réside dans la fixation claire de l’objectif à atteindre, tant que je ne suis pas certain que nous (chef de projet et équipe) ne sommes pas en phase avec le client sur ce qu’il faut obtenir, nous posons des questions jusqu’à ce que cela soit et devienne limpide.
Ensuite, il est nécessaire d’établir et de fixer un cadre de travail pour éviter les déconvenues.
La chaleur, c’est réussir à faire vibrer les équipes, non seulement projet mais les équipes de l’entreprise, c’est aussi être convaincu de ce que l’on fait, y mettre « ses tripes », être capable de porter le projet même aux moments difficiles, d’en faire la promotion . Il ne faut pas non plus rater une occasion de fêter les succès cela redonne de l’énergie à tout le monde et peut dans certain cas regonfler le moral des équipes. »
Créer du lien et de la relation contribue à l’efficacité et à l’atteinte de l’objectif.

Marine COUSIN-BERNARD

Générer de la confiance dans une équipe

Un manager a inscrit à l’ordre du jour de son séminaire trimestriel une séquence d’échange sur la confiance. Cette valeur si fondamentale pour un fonctionnement d’équipe performante dans laquelle les membres non seulement travaillent bien ensemble mais s’entendent également bien. Mais comment se définit la confiance ? Croyance spontanée ou acquise en la valeur morale, affective, professionnelle d’une autre personne à tel point que l’on est incapable d’imaginer de sa part tromperie, trahison et incompétence, d’où l’expression confiance aveugle. Alors comment faire acquérir et développer de la confiance à l’intérieur d’une équipe ?
La communication est souvent identifiée comme le levier principal générateur de confiance. Lorsque la communication est fréquente et transparente, que les membres de l’équipe se sentent bien informés et qu’ils partagent leurs visions, ils sont prêts à se faire confiance. Le respect des engagements est un autre facteur de renforcement de la confiance. Dans un projet, si chacun met un point d’honneur à tenir les délais et les échéances fixés, ou tout du moins alerte en cas de difficulté ou de non possibilité de fournir sa contribution attendue, le niveau de confiance se maintient. Pour installer un état d’esprit positif et stimulant, rien de tel que de se donner mutuellement des signes d’encouragement et de reconnaissance. Savoir se solliciter, s’entraider, se soutenir, penser à se remercier et à valoriser sont des réflexes à cultiver pour entretenir la confiance qui est à la fois le résultat d’un fort engagement collectif et la source de celui-ci.

Elizabeth Gauthier

Notre vision

Est un « individu », au sens étymologique du terme (« indivisé »)  celui qui n’est pas coupé en deux, dehors et dedans. Qui n’a jamais entendu dire dans son environnement professionnel : « je ne suis pas dans ma vie privée comme je suis dans l’entreprise » ? Etre acteur, c’est tout simplement se comporter en personne sincère et authentique, même si la simplicité n’est pas ce qu’il y a de plus facile dans l’entreprise !

Etre soi-même, sur son lieu professionnel comme sur son lieu de vie, c’est mettre en avant une qualité de présence à l’autre qui permet d’être plus juste dans les relations humaines, ce qui rend souvent  le travail plus efficace. Bonne nouvelle : c’est à la portée de tous ! Osons prendre des initiatives relationnelles, faire des propositions, sortir des non-dits, du politiquement correct, exprimer nos convictions ! C’est souvent une première étape d’où découlent des micro-changements  : les petits ruisseaux font les grandes rivières !

Si l’entreprise est le lieu de la créativité, de l’adaptation, de la croissance et de la rentabilité, elle est également un lieu de vie avec des règles du JEU où le JE doit pouvoir s’exprimer.