Travailler ses points d’appui ou ses points de progrès ? That is the question

Telle est la question qu’un jeune manager m’a récemment posée. Il venait de procéder à son « évaluation 360° » qui permet aux managers de se faire évaluer par leurs collaborateurs, collègues et hiérarchique, à partir d’un même questionnaire. Les réponses fournies par les différentes personnes sollicitées, ne sont ni bonnes ou mauvaises, ni justes ou fausses. Elles renvoient à la manière dont nous nous percevons les uns les autres. Le manager s’auto-évalue également . C’est ainsi l’occasion pour lui de faire un point sur ses compétences, ses préférences, ses aspirations et sa pratique managériale. En comparant ses résultats à ceux du panel de personnes interrogées à son sujet, il prend conscience des écarts entre sa perception et celle des acteurs de son environnement. A partir de ce constat, il peut élaborer des perspectives et un plan d’actions axé à la fois :

– sur la consolidation de ses points forts : ses ressources propres sur lesquelles s’appuyer pour agir efficacement et sereinement dans son environnement professionnel
– sur l’amélioration de ses points de progrès : se mettre en risque et amorcer son processus d’apprentissage qui suppose d’accepter la remise en cause et de se donner le droit à l’erreur

Pour moi, il revient à chacun de choisir son terrain de jeu : points forts ou points de progrès ? Se poser les trois questions suivantes peut nous y aider :
– qu’est-ce que je fais et devrais continuer à faire ?
– qu’est-ce que je fais et ne devrais plus faire ?
– qu’est-ce que je ne fais pas et devrais commencer à faire ?
Elizabeth Gauthier

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